Brass band
La tradition du Brass band remonte à la révolution industrielle anglaise, plus particulièrement au sein des entreprises minières. L’histoire raconte que la pratique des instruments à vent y fut à l’origine encouragée pour développer les capacités respiratoires des mineurs. Aujourd’hui encore, on compte près de 8000 Brass bands en Angleterre. Créé en 2005 par Jean-Guy Olive et Paul Millischer, celui du Conservatoire s’appuie sur l’engouement toulousain pour les cuivres.
Abondance de cuivres et de musiques
Nulle obligation pour la trentaine de d’élèves de 2è cycle qui rejoignent le Brass band ; seul compte le répertoire entièrement dévolu aux cuivres et dans lequel peut s’exprimer à pleins poumons le plaisir du jeu d’ensemble. Composé de cornets, tubas, euphoniums, saxhorns, trombones, bugle et percussions, les places n’y manquent pas. Les œuvres non plus. Les transcriptions de musiques classiques abondent, de Tchaïkovski à Grieg ainsi que de musiques de film. L’enthousiasme populaire pour cette forme orchestrale incite des compositeurs actuels à écrire pour le Brass band : Philippe Sparke, Bertrand Moren, Goff Richards, Vaughan Williams, Étienne Crausaz…
Un concert annuel clôture chaque année de travail. L’orchestre participe également à des championnats organisés dans la tradition minière anglaise. À ce titre, il a obtenu le 1er prix en 2è division à Nantes en février 2018.